Seba en Planete ASM.
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ENTREVISTA de SEBA RIBAS AL DIARIO LA GAZETTE INFO DE FRANCIA.
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'Le fabuleux destin de Ribas' (Revista France Football/octubre 2010).
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Entrevista al Capitan Goleador (VooTv de France)(Merci Beaucoup Rick21)
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(Credit photo: Rick21)
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(Fotos: Jerome Boullee- www.fotaphoto.fr).
www.sebaribas.com |
En ouvrant la marque ce mardi face à Sedan (3-1), le Dijonnais Sebastian Ribas (photo Presse-Sports) a signé sa 15e réalisation de la saison en Ligue 2. L'attaquant uruguayen, passé par l'Inter Milan, rejoint ainsi le Brestois Nolan Roux sur la troisième marche du podium du classement des buteurs.
Le Bien Public. France/Dijon. (sobre el gol de la victoria de Sebagol ante Bastia)
Mais c'était sans compter sur l'opportunisme de Ribas qui offrait une précieuse victoire aux Dijonnais dans les arrêts de jeu (3-4, 90e+2).
Entretien avec... Sebastián Ribas : « Difficile pour les jeunes de trouver un peu d’espace à l’Inter »
09/01/2010 - 17 h 35
Saviez-vous que, depuis une saison et demie, un ancien buteur de l'Inter Milan exerce ses talents avec réussite dans notre bonne vieille Ligue 2 ? Sebastián Ribas (21 ans), qui s'éclate du côté de Dijon, pourrait d'ailleurs devenir international uruguayen et affronter la France lors de la prochaine Coupe du monde. Rencontre.
FootMercato : Tout d’abord, tous nos vœux pour 2010. Comment allez-vous ?
Sebastián Ribas : Ça va très bien merci. Bonne année et bonne santé à vous aussi.
FM : Félicitations pour votre bon début d’exercice. Avec 8 buts en 18 matches de L2, vous avez quasiment atteint votre total de buts de la saison dernière.
SR : Mes sensations sont très bonnes au niveau personnel. Comme vous l’avez dit, j’ai réussi à marquer quasiment autant de buts que l’année dernière. Au niveau de l’équipe, c’est pareil. Même si aujourd’hui on est mal placé au classement, on a un bon groupe et un entraîneur costaud. Mais l’effectif est plus jeune que l’année passée. Il nous manque encore un peu petit déclic pour répondre aux exigences des supporters et des dirigeants.
FM : Au classement, vous êtes 17es avec seulement deux points d’avance sur la zone rouge. Est-ce que vous sentez une pression particulière du fait de cette situation ?
SR : Il n’y a pas de pression supplémentaire. Même si c’est un peu chaud en ce moment, on sait que la Ligue 2 est une compétition compliquée et très serrée. Tu peux gagner deux-trois matchs et être en tête comme tu peux perdre deux-trois rencontres et te retrouver en bas. On sait qu’on doit travailler sur nos points faibles et améliorer encore nos points forts pour prendre le maximum de points.
FM : L’objectif du club pour la fin de saison est-il plus élevé que le maintien ?
SR : Entre nous, nous n’avons jamais parlé de maintien. Bien sûr, avant toute chose, chaque équipe cherche à assurer le maintien avant de viser mieux. Après la saison que l’on a faite l’année passée (8e à 14 points de la montée) et notre début de saison (17e à 10 longueurs du podium), nous les joueurs, on ne pense qu’à améliorer nos performances et aller encore plus haut.
FM : Et au niveau individuel, vous êtes-vous fixé un objectif de buts chiffré d’ici le mois de mai ?
SR : J’ai un chiffre, mais je le garde pour moi ! Je ne le dis pas ! Le plus important pour moi, c’est que Dijon gagne. Les buts, c’est la récompense du travail et de tous les efforts que l’on fait pour l’équipe. Bien sûr, le but c’est ma vie, comme pour tous les attaquants. Quand un attaquant ne marque pas, il est énervé, mais il faut savoir mettre en avant l’équipe et d’abord se réjouir des résultats collectifs.
FM : Quelles différences y a-t-il entre le nouvel entraîneur Patrice Carteron et Faruk Hadzibegic qui était là la saison passée ?
SR : Je ne peux pas comparer, car je ne suis pas entraîneur ! Personnellement, je n’ai que des compliments à faire à ses deux hommes et je ne peux que les remercier. Faruk, pour ma première année en L2, m’a fait confiance et m’a beaucoup fait jouer dans un effectif qui était pourtant fourni et expérimenté. Pareil pour Patrice. Ce sont deux entraîneurs que je garderai dans mon cœur. Patrice me donne la confiance et il me parle beaucoup. Pour moi, ce sont deux entraîneurs magnifiques.
FM : Que vous apportent des joueurs tels qu’Éric Carrière ou encore Mickaël Isabey ?
SR : Pour moi et tous les jeunes de l’équipe, c’est magnifique d’avoir des joueurs comme eux, mais aussi David Linarès et Grégory Malicki. Ils sont des soutiens pour l’ensemble du groupe. Ils marquent le parcours que l’on doit faire pour arriver au plus haut niveau. Certains ont été champions de France et ont joué la Ligue des Champions. C’est très important d’avoir ce genre de joueurs qui te parlent et te donnent des conseils pour t’aider à aller de l’avant.
Bien dans ses baskets à Dijon
FM : La saison passée, vous évoluiez en pointe aux côtés de Pierre-Emerick Aubameyang. Il s’est révélé et est parti en Ligue 1 l’été dernier du côté de Lille. Espérez-vous suivre la même trajectoire ?
SR : Tous les joueurs aspirent à s’améliorer, à franchir des paliers. Et donc logiquement, le petit pas après la L2, c’est jouer en L1. J’espère le faire avec Dijon. J’en serais très content, car c’est le rêve du président et des supporters que l’on souhaite exaucer. Bien sûr que j’espère un jour évoluer au haut niveau et pourquoi pas un jour une Coupe du monde avec mon pays. Je trouve cela normal d’être ambitieux pour un joueur. Mais je suis tranquille, je suis jeune, j’ai 21 ans et pour y arriver il faut être performant dans le présent. Alors pour l’instant je ne pense qu’à Dijon. Je veux ramener le club vers le haut du tableau avec mes coéquipiers. Après on verra, dans le foot, on ne sait jamais.
FM : Avez-vous eu des offres ou des pistes en Ligue 1 ?
SR : Personnellement, je n’ai jamais discuté avec aucun club.
FM : Le football français vous convient-il ?
SR : Oui, il me plaît. Pour dire vrai, lorsque j’étais en Italie, je ne le connaissais pas vraiment. Je ne voyais que les équipes qui jouaient la Champion’s League. L’année dernière, quand je suis arrivé à Dijon, j’ai suivi de plus près la L1. Et franchement je trouve que c’est un très bon championnat. J’aime bien !
FM : Revenons sur votre parcours. Vous êtes arrivé très jeune à l’Inter Milan. Et malgré de belles prestations en Primavera, vous n’avez pas vraiment eu votre chance en équipe première.
SR : C’est difficile pour les jeunes de trouver un peu d’espace à l’Inter, avec tous les grands joueurs qu’il y a là-bas. Je suis tout de même content, car j’ai eu la possibilité de m’entraîner avec l’équipe première, de jouer certains matches, de faire la préparation avec eux et d’évoluer à côté de grands joueurs pour apprendre mon métier. Après à un moment, il faut trouver de l’espace pour jouer, pour progresser, c’est comme ça. On ne sait jamais, tu peux réaliser de grandes choses ailleurs et ensuite revenir par la grande porte.
L’Inter Milan, le haut niveau et l’ambition Celeste
FM : Lorsque vous vous entraîniez avec l’équipe première, vous sentiez-vous au niveau ?
SR : Je pense toujours être au niveau ! J’ai confiance en moi ! On parle de grands joueurs, mais ce sont des joueurs de football comme moi. Donc je pensais vraiment avoir la possibilité de jouer.
FM : Avez-vous un modèle ?
SR : Personnellement, j’admire tous les attaquants qui marquent beaucoup de buts. Pour moi le foot, c’est ça ! Parmi ces joueurs-là, j’aime beaucoup Didier Drogba. Il me plaît beaucoup. C’est ma référence.
FM : En juin, l’Uruguay disputera la Coupe du monde en Afrique du Sud. On parle beaucoup de vous pour intégrer la sélection. Avez-vous déjà été contacté par le sélectionneur Oscar Tabárez ?
SR : Non, je n’ai pas été contacté sérieusement, mais je parle de temps en temps avec le sélectionneur, car il me connaît depuis les espoirs. Pour la Coupe du monde, je sais que ça sera difficile, mais rien n’est impossible. Il y a de grands attaquants qui jouent à un très haut niveau devant moi. Mais je suis tranquille, je suis jeune, je sais que si je continue à progresser, à marquer et à m’améliorer, j’aurai la possibilité d’intégrer la sélection nationale.
FM : J’imagine que ça serait un véritable rêve pour vous d’évoluer aux côtés de Diego Forlán, Luis Suárez ou Ernesto Chevantón.
SR : Il y a énormément de grands joueurs. Des joueurs que je regardais à la télévision quand j’étais petit. Jouer à côté d’eux, ça serait exceptionnel ! Mais, comme je l’ai dit avant, il faut continuer à travailler.
FM : En Uruguay, est-ce qu’on vous pose déjà des questions sur la France, futur adversaire en poule lors de la Coupe du monde ?
SR : On connaît bien la France ! Lors de notre dernière Coupe du monde, on est déjà tombé sur la France. L’année dernière, on a disputé un match amical au Stade de France. Je pense que cela va être un très beau match.
FM : La semaine passée, Alvaro Recoba décidait de rentrer en Uruguay à Danubio pour terminer sa carrière. Souhaitez-vous vous aussi rentrer au pays pour boucler la boucle ?
SR : Je n’y ai pas encore pensé ! C’est quelque chose de bon de retourner chez toi et de revenir dans ton équipe. Il se trouve que moi je suis parti très très jeune. Alors, si je peux aller terminer ma carrière dans l’une des grandes équipes en Uruguay, à Peñarol ou Nacional, pour gagner un championnat ou la Copa Libertadores, pourquoi pas. Mais je n’y ai vraiment pas encore pensé.