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Sebastian Ribas au RCSA « Pas question de revenir sur ma parole »


Sebastian Ribas est la quatrième recrue strasbourgeoise du mercato hivernal. L’attaquant a effectué une courte apparition publique à la Meinau, vendredi soir.

Hier, il a eu plus le loisir d’expliquer sa présence en Alsace. La veille, il avait préféré demeurer discret. Son engagement au Racing a dépendu d’une longue attente, liée au nombre des parties concernées par son passage du club sud-américain du Barcelona Guayaquil à celui de Strasbourg, alors qu’il demeure sous contrat avec le Genoa. Mais à la sortie de son premier entraînement, en petit comité avec Brian Amofa, Milovan Sikimic, Vauvenargues Kéhi, Steven Keller et Alexandre Gisselbrecht, Sebastian Ribas a accepté de s’arrêter pour faire un point dans un français parfait, nimbé d’un accent hispanique susceptible d’en faire craquer quelques-un (e) s. Les cinq mois à venir au Racing l’allèchent. Le buteur uruguayen au look de séducteur irrésistible et au physique de déménageur, veut renouer le fil d’une carrière compliquée depuis son départ de Dijon et son titre de meilleur buteur de L2 en 2011. Le club strasbourgeois a quelques raisons de croire en une merveilleuse affaire. Sebastian Ribas est en tout cas motivé. – Quelles sont vos premières impressions après avoir signé au Racing ? – Je suis très content d’être à Strasbourg. Depuis qu’on parle ensemble, François et Marc Keller m’ont indiqué leur volonté de me faire venir. C’est très important à mes yeux, de sentir leur intérêt. J’avais déjà eu des contacts dans le passé, avec Marc Keller quand il travaillait à Monaco (le président du Racing a été directeur général de Monaco de 2006 à 2011). Et je sais que c’est un président qui bosse, qui a des rêves et une grosse volonté pour son club. On sait ce qui s’est passé ici. Mais on voit avec le stade, avec les supporters, avec les bâtiments du centre de formation que Strasbourg ne doit pas avoir une équipe en National. Il y a toute une ville derrière son équipe, il y a des affluences qui ont été battues en CFA2, en CFA. « La volonté de retrouver un pays qui m’a beaucoup offert » Hier, au match, ils étaient encore combien dans les tribunes ? Sept, huit ou neuf milles, malgré le froid. Ça me plaît de me retrouver dans ce challenge pour Strasbourg qui reste sur deux montées, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Le Racing mérite que l’on travaille à ce qu’il retrouve la place qui est la sienne. – Dans votre parcours, votre séjour à Dijon (2008 à 2011) a été très important puisqu’il vous a permis de vous révéler dans le monde du foot. Aviez-vous envie de retrouver la France pour vous relancer ? – La France m’a marqué. L’Uruguay, c’est chez moi. J’ai pas mal voyagé (Ribas est passé par l’Italie et le Portugal notamment) mais je remercie dieu de m’avoir permis de connaître ce pays. J’avais vraiment la volonté de le retrouver, parce qu’il m’a beaucoup offert. Il y a eu des contacts avec la D2 anglaise, avec la D1 belge. Mais je voulais revenir en France. – Cela suppose que vous avez consenti un sacrifice financier pour rejoindre le Racing… – Déjà, j’avais donné ma parole à Marc Keller et pour moi, il n’était pas question de revenir dessus. Et puis, quand on fait ce qu’on aime, peut-on vraiment parler de sacrifice ? Depuis mon départ du Genoa, j’ai été prêté plusieurs fois. Mais pour me relancer, il faut que je joue. Avec le Racing, j’ai senti un désir de croire en moi. Ma venue ici, c’est peut-être un investissement sur le long terme. – Quelles impressions vous a laissées le match face à Fréjus-St-Raphaël ? – Le Racing a fait du bon boulot, à tous les points de vue. Il a ouvert le score, il a tenu une équipe bien classée. J’ai bien aimé le match. En plus, il maintient une dynamique qui dure depuis quatre matches. Et le stade reste superbe, avec tous ces supporters qui chantent. Vraiment, j’ai bien aimé.

Los dos goles de Seba en Lanus

Los dos goles de Seba en Lanus
Victoria de Lanus ante Talleres.

Seba Ribas golazo ante Patronato.

Victoria de Lanus ante Patronato.